Les agents marquent le début d'une nouvelle ère. Les entreprises qui sauront les intégrer avec méthode, éthique et agilité auront un temps d'avance. Le futur ne sera pas automatisé ; il sera orchestré.
Avec l'adoption toujours plus grande de l'IA au sein des entreprises, comment imaginer le passage à l'échelle qui permettra de transformer les organisations et que chacun s'empare de l'IA pour en faire un outil de travail au quotidien ?
L'intégration de l'IA générative dans les processus de développement transforme radicalement l'expérience développeur, ainsi que les *soft* et *hard* skills attendues.
L'interaction avec un SI devrait être aussi simple que de converser avec un collègue. Et pourtant, depuis l'arrivée des "menus" dans les applications, nous ne cessons de cacher l'information en la rendant accessible uniquement après une suite d'interactions. L'objectif d'une interface conversationnelle est de simplifier et de rendre plus intuitive l'accès aux données.
Il n’y a qu’à observer le succès quasi-instantané de ChatGPT pour comprendre le potentiel de ce mode d’interaction. Alors que la technologie existait depuis plusieurs années, l’ouverture d’un accès en mode conversationnel a fait exploser son usage.
Les CUI (conversational user interfaces) ne sont pas seulement intuitives par nature, avec un besoin en formation minimale, elles éliminent également le besoin de naviguer à travers des menus hiérarchiques complexes et chronophages. En s'adaptant au niveau d'expertise de l'utilisateur, les CUI offrent une expérience personnalisée. L'expert peut poser ses questions d'expert, l'utilisateur occasionnel peut lui aussi interagir en posant ses propres questions.
C'est la technologie qui se plie à la volonté de l'utilisateur : elle comprend le langage "parlé", et transforme la façon d'interagir avec les données, l'analytique et le prédictif.
L'avantage est l'accélération des tâches routinières par l'action de simples commandes. Que l'on consulte des bases de données, génère des rapports ou analyse des tendances, les CUI offrent une efficacité que les GUI (interfaces graphiques, graphical user interfaces) traditionnelles ne peuvent égaler.
Toutefois, il ne faut pas enterrer trop vite nos bonnes vieilles GUI ; elles ont toujours leur place. Pour les tâches complexes et spécifiques au sein du SI, la précision de la GUI classique reste. Ce parfait équilibre assure que, tandis que les CUI gèreront la majorité des interactions en améliorant la productivité, les GUI resteront disponibles pour gérer les interactions plus fines.
Aude Calais
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