Closer les candidats avec l’IA : convaincre sans forcer
Au sein du groupe SFEIR, nous recrutons exclusivement des profils techniques en tension. Environ 70 % de nos recrutements se font via la chasse directe.
Et si l'IA, en décuplant nos capacités, était une source de joie authentique ? Inspiré par Spinoza, cet article explore comment l'IA peut devenir un outil d'épanouissement professionnel et personnel.
L'IA générative a bouleversé notre rapport à la technologie, ouvrant des perspectives inédites. Au-delà de ses prouesses techniques, l'IA pourrait-elle être une source de joie intime et authentique, un catalyseur de notre épanouissement personnel ?
L'autre jour, en écoutant France Inter, j'ai été captivée par un échange entre Charles Pépin et l'historien Alain Corbin, auteur de "Histoire de la joie" (cf. lien. en fin d'article). Leur discussion sur Spinoza a fait écho à ce que je peux ressentir parfois dans mon usage de l'IA, aussi bien professionnel que personnel. Cette sensation d'expansion, presque euphorique, et cette impression de repousser les limites, d'accéder à de nouveaux possibles.
Comme l'évoquait Alain Corbin, en s'inspirant de la philosophie de Spinoza :
La joie n'est pas une simple émotion passagère, mais le "passage d'une moindre à une plus grande perfection". La joie survient lorsque nous augmentons notre puissance d'être et d'agir.
Cette définition résonne étonnamment avec l'expérience professionnelle et personnelle que nous vivons face aux outils d'IA générative. N'est-ce pas exactement ce que nous ressentons lorsque ces technologies nous permettent de dépasser nos limitations habituelles ?
L'IA générative agit comme un véritable amplificateur de nos capacités naturelles :
Avez-vous déjà ressenti cette sensation d'expansion, cette joie presque enfantine, en utilisant un outil d'IA ? Cette augmentation de nos capacités n'est pas qu'une simple amélioration technique. Elle correspond précisément à ce que Spinoza définissait comme source de joie : l'expansion de notre être.
Lorsque l'IA nous permet de résoudre des problèmes complexes, d'explorer de nouvelles idées ou de repousser nos limites créatives, elle nous fait expérimenter cette "joie spinozienne" - le sentiment grisant de notre puissance d'agir qui s'accroît.
Mais attention, l'IA n'est pas une baguette magique. La vraie joie, celle qui résonne avec la philosophie de Spinoza, ne vient pas de la simple utilisation d'une technologie, mais de notre capacité à l'utiliser pour nous développer, comprendre et créer. L'IA doit être un outil qui augmente notre autonomie et notre compréhension, plutôt qu'un substitut à notre propre réflexion.
L'utilisation de l'IA nous rend-elle réellement plus "parfaits" ou simplement plus dépendants d'une technologie externe ?
Cependant, une question essentielle se pose : toute utilisation de l'IA génère-t-elle cette joie authentique ? La réponse est dans notre rapport à ces outils. La vraie joie émerge lorsque nous utilisons l'IA non comme une béquille, mais comme un tremplin pour notre développement professionnel et personnel. Elle apparaît quand :
L'IA générative peut ainsi devenir un formidable catalyseur de joie, au sens le plus noble du terme. Non pas une joie superficielle liée à la facilité, mais cette joie profonde qui naît de l'expansion de nos possibilités d'être et d'agir. À nous de saisir cette opportunité pour faire de ces outils des alliés de notre épanouissement professionnel et personnel.
Podcast de l'émission "Sous le soleil de Platon", à réécouter pour un aperçu de la joie spinozienne.