Embauché il y a 2 ans pour digitaliser les process, Alexandre Aubry raconte tous les changements que cela a induit : transformation de l'organisation, de l'infrastructure matérielle et réseau, ouverture et décommissionnement progressif de l'ERP Cobol...
Nous avons assisté à la conférence client de l'entreprise Orange à Agile en Seine. Cet article vous propose de découvrir comment l'IA Gen devient déjà un atout incontournable chez certains clients.
Un bon mix d'indicateurs - des KPI classiques ainsi que des KPI personnalisés - devrait vous aider, à condition de respecter un principe essentiel : faites simple !
Vous avez tous lu comme moi que l’IA générative allait augmenter la productivité des développeurs jusqu’à, in fine, supprimer des emplois d’ici peu. Voire le métier même de développeur. Vous y croyez, vous ? Pas moi.
Oui, l’IA générative augmente considérablement la productivité des développeurs. C’est un formidable assistant, qui va réaliser les tâches les plus rébarbatives : écrire le code pour requêter une API, ajouter des champs dans une interface Web ou traduire un code d’un langage vers un autre. Des tâches normées, fastidieuses, sans valeur ajoutée.
L’assistant ira éventuellement plus loin, générant une grande partie du code applicatif souhaité, à partir de prompts, voire de schémas à main levée - une implémentation moderne, dopée à l’IA, de l’esprit du Model Driven Development, né au début des années 2000, où on envisageait de concevoir l’ossature d’un logiciel à partir de sa modélisation en UML.
Le MDD n’a jamais décollé. Trop ambitieux, trop rigide, pas suffisamment performant, etc. De par leur souplesse, leur performance et leur simplicité d’utilisation, les outils de développement intégrant de l’IA générative ont eux toutes les chances de réussir.
Pourquoi l'IA ne supprimera pas de poste de développeurs
Cela ne veut pas dire pour autant que les nouveaux outils de dev intégrant de l'IA diminueront le besoin en développeurs dans les années qui viennent. Trois réflexions à ce sujet :
Il faut piloter l’IA. L’IA génère du code demandé par le développeur, c’est lui qui comprend les souhaits du PO, qui a l’architecture du logiciel et son contexte d’utilisation en tête, et doit affiner les prompts en fonction de ça.
Il faut vérifier le code produit par l’IA. IA générative ou pas, un développeur vérifie et teste le code. Toujours.
Il faut créer toujours plus de code. Penser que l’augmentation de productivité va supprimer des emplois.à court ou moyen terme, c’est croire que nous devons produire une quantité finie de code. Alors qu’aujourd’hui tech et business sont indissociables, que le logiciel est partout et surtout qu’il doit évoluer constamment.
Non seulement les développeurs ont encore de beaux jours devant eux, mais en plus, l’IA générative leur simplifiera grandement la tâche. Pour la plus grande satisfaction des DSI qui le mettront en œuvre.