Les agents marquent le début d'une nouvelle ère. Les entreprises qui sauront les intégrer avec méthode, éthique et agilité auront un temps d'avance. Le futur ne sera pas automatisé ; il sera orchestré.
Avec l'adoption toujours plus grande de l'IA au sein des entreprises, comment imaginer le passage à l'échelle qui permettra de transformer les organisations et que chacun s'empare de l'IA pour en faire un outil de travail au quotidien ?
L'intégration de l'IA générative dans les processus de développement transforme radicalement l'expérience développeur, ainsi que les *soft* et *hard* skills attendues.
L'ère du Big Data est terminée, mais le besoin demeure
Ce n’est pas véritablement le Big Data qui prend fin aujourd’hui, c'est cette croyance en une technologie qui d’un coup rendrait les entreprises data-driven.
Une petite décennie après les débuts fracassants du Big Data, les cabinets d’analystes ont commencé à multiplier les constats et prévisions alarmistes :
→ 87 % des projets de data science ne vont jamais en production (Venture Beat, 2019) ;
→ 77 % des entreprises disent que l’adoption des projets Big Data et IA représente un gros challenge (New Vantage, 2019) ;
→ 60 % des projets Big Data échouent à aller en production (Gartner, 2016) ;
→ 85 % des projets Big Data échouent à aller en production (Gartner, 2017).
Il y avait pourtant une véritable justification à cet engouement pour le Big Data. Les entrepôts de données traditionnels étaient, et sont encore, d’onéreuses mécaniques de précision, ingérant une donnée structurée nettoyée, qualifiée, destinée à alimenter des tableaux de bord et outils de BI, construits par l’IT selon les spécifications des métiers. L’analyse de la donnée telle qu’elle se pratiquait jusqu’alors consistait donc essentiellement à regarder dans un rétroviseur des éléments définis deux ans auparavant.
Ce schéma convient parfaitement pour analyser par exemple des chiffres de vente, par produit, par zone géographique, etc. En revanche, tout changement de structure doit passer par un long processus IT. Impossible donc de s’adapter rapidement aux évolutions de l’entreprise, à la montée en puissance de l’économie numérique avec ses concurrents extrêmement agiles, à la multiplication de la donnée... De même, impossible avec les mêmes outils de stocker et d’analyser de la donnée non structurée (texte, vidéo...) pour proposer des services innovants aux collaborateurs ou aux clients.
Faire du Big Data ne veut pas dire être data-driven
De nombreux clusters de machines Linux se montent, s’appuyant sur les technologies open source Hadoop et MapReduce, complétées à un rythme effréné par la Fondation Apache. C’est une décennie très riche qui s’écoule alors, jusqu’à ce que le journal LeBig Data lui-même pose la question : “La fin du Big Data ?”
En réalité, ce n’est pas véritablement le Big Data qui prend fin aujourd’hui : il y a toujours besoin, et même plus que jamais, de pouvoir réagir rapidement ou de pouvoir analyser de grands volumes de données, notamment pour créer et entraîner des modèles prédictifs et autres algorithmes de machine learning. Ce qui disparaît - et c’est tant mieux - est cette croyance en une technologie qui d’un coup rendrait les entreprises data-driven. Tous les projets n’ont pas échoué, heureusement. Mais l’analyse de cette décennie est sans conteste en demi-teinte.
Avec sa mise à jour 2025, la FinOps Foundation fait tomber les cloisons : désormais, toutes (ou presque) les ressources IT — SaaS, datacenters, IA, cloud public — entrent dans le radar
Ce ne sera toujours pas pour 2025 : l'outil "miracle" pour la gouvernance des données n'existe pas ; il s'agit plutôt d'une démarche outillée, dont il est important de s'approprier les étapes.
Replay du webinaire du 6 février dernier, à l'occasion de la sortie de notre Livre blanc Tendances Tech 2025, réunissant des experts de SFEIR et WEnvision.