Les discours sur l’avenir du travail oscillent souvent entre euphorie technologique et scénario catastrophe. D’un côté, l’IA nous promet un monde plus efficace, de l’autre, elle signe l’arrêt de mort de milliers d’emplois. Entre ces deux extrêmes, la réalité est plus complexe
Exiger des cas d’usage sans usage revient à inverser la logique naturelle d’adoption : ce n’est pas en décrétant où la GenAI sera utile qu’elle sera utilisée, mais en la rendant accessible à tous, pour qu’elle s’infiltre progressivement dans les pratiques et révèle son potentiel dans le temps.
Ce ne sera toujours pas pour 2025 : l'outil "miracle" pour la gouvernance des données n'existe pas ; il s'agit plutôt d'une démarche outillée, dont il est important de s'approprier les étapes.
Les discours sur l’avenir du travail oscillent souvent entre euphorie technologique et scénario catastrophe. D’un côté, l’IA nous promet un monde plus efficace, de l’autre, elle signe l’arrêt de mort de milliers d’emplois. Entre ces deux extrêmes, la réalité est plus complexe
Les discours sur l’avenir du travail oscillent souvent entre euphorie technologique et scénario catastrophe. D’un côté, l’IA nous promet un monde plus efficace, de l’autre, elle signe l’arrêt de mort de milliers d’emplois. Entre ces deux extrêmes, la réalité est plus complexe : le travail évolue, et avec lui, les rapports de force entre employeurs, talents et machines.
Le rapport Future of Jobs 2025 du World Economic Forum (WEF) livre une analyse lucide sur les tendances qui vont façonner le marché de l’emploi d’ici 2030. Et au-delà des chiffres, une question cruciale : comment organiser le travail pour en faire une force plutôt qu’un champ de ruines ?
Chez Wenvision, nous évitons les slogans creux pour nous concentrer sur l’essentiel : comprendre les transformations à l’œuvre et aider les entreprises à en tirer parti intelligemment. Décryptage.
Soyons clairs : l’IA et l’automatisation ne vont pas éradiquer l’emploi humain, mais elles vont sérieusement rebattre les cartes.
Selon le WEF, 86% des employeurs estiment que l’IA et l’analyse des données auront un impact majeur sur leur activité d’ici 2030. Loin d’être un simple gadget, l’IA est devenue un véritable facteur de transformation organisationnelle.
Mais là où certains voient une suppression massive d’emplois, le rapport se veut plus nuancé :
• 22% des métiers actuels seront restructurés d’ici 2030, avec une création nette de 78 millions d’emplois.
• Les métiers les plus demandés : spécialistes en IA et big data, ingénieurs en cybersécurité, experts en énergies renouvelables.
• Les fonctions les plus menacées : assistants administratifs, caissiers, comptables, opérateurs de saisie de données.
Ce qui change réellement :
L’IA ne “vole” pas les jobs, elle redistribue les responsabilités. Là où elle excelle – tâches répétitives, traitement massif de données – l’humain n’a plus de valeur ajoutée. En revanche, la créativité, la stratégie et l’intelligence émotionnelle deviennent des atouts déterminants.
Chez Wenvison, nous voyons les choses ainsi :
Faire évoluer les rôles plutôt que de les supprimer. Cela passe par une formation ciblée sur les cas d'usage et l'optimisation du travail grace de l’IA, pour que l’humain reste maître du jeu.
La vraie question n’est pas tant la transformation des métiers que la capacité des entreprises à s’adapter.
Le WEF est sans appel : près de 6 travailleurs sur 10 devront acquérir de nouvelles compétences d’ici cinq ans. Pourtant, 40% des entreprises prévoient plutôt de licencier plutôt que d’investir dans la montée en compétence. Un paradoxe dangereux, alors que la bataille pour attirer et retenir les talents est plus féroce que jamais
Les véritables défis sont ceux là:
• Des talents qualifiés en pénurie : Les profils maîtrisant l’IA, la cybersécurité et la gestion de projet sont déjà rares et le seront encore plus du fait de la multiplication de ces projets..
• Une fidélisation compliquée : Le salaire n’est plus le seul levier. La flexibilité, le sens du travail et l’impact environnemental pèsent dans les choix des talents.
• Des entreprises réticentes à former : Pourtant, celles qui investissent dans l’upskilling ont une productivité jusqu’à 30% supérieure (rapport WEF).
La stratégie de Wenvision : Fini le modèle “recruter, consommer, remplacer”. Les entreprises gagnantes seront celles qui investiront dans l’adaptabilité de leurs équipes. Former un salarié coûte moins cher que d’en embaucher un nouveau. Encore faut-il l’intégrer dans une vision stratégique.
Soyons francs : les entreprises qui misent sur le bien-être au travail uniquement comme un argument marketing sont à côté de la plaque.
Le bien-être, la flexibilité et la diversité ne sont pas des “nice to have”, mais des conditions de performance.
Quand l’attractivité devient une question de survie
• 64% des employeurs estiment que la santé mentale et le bien-être des employés sont stratégiques pour attirer et retenir les talents.
• 83% des entreprises ont mis en place une politique de diversité et inclusion (DEI), contre 67% en 2023.
• Les nouvelles attentes des talents : impact positif, flexibilité, développement personnel.
Les salariés ne veulent plus simplement “travailler pour travailler”. Ils cherchent un cadre qui leur permet de progresser et de trouver du sens et chez Wenvision nous en sommes persuadés, la transformation culturelle ne se décrète pas, elle se construit. Elle passe par des modes de management transparents, une flexibilité réelle et des opportunités de progression concrètes.
Dans ce contexte de transformation accélérée, l’adoption du cloud computing est un levier essentiel pour accompagner ces mutations. La flexibilité, la scalabilité et l’automatisation offertes par le cloud permettent aux entreprises de s’adapter plus rapidement aux évolutions du marché du travail.
D’un point de vue organisationnel, les infrastructures cloud offrent :
• Une meilleure allocation des ressources IT pour supporter la croissance des nouvelles activités.
• Une adoption accélérée des technologies IA et big data grâce aux capacités de calcul massives disponibles à la demande.
• Une résilience accrue face aux incertitudes économiques, en optimisant les coûts d’infrastructure et en réduisant les investissements fixes.
Chez Wenvision, nous accompagnons nos clients dans l’élaboration de stratégies cloud adaptées à leur transformation métier. Loin d’être une simple optimisation technique, le cloud devient un catalyseur stratégique pour moderniser les organisations et pérenniser leur compétitivité.
Ce que révèle ce rapport du WEF, c’est l’importance d’un arbitrage intelligent entre technologie, talents et culture d’entreprise.
• Les entreprises qui sauront intégrer l’IA avec discernement créeront plus de valeur que celles qui l’utilisent comme un gadget.
• Celles qui investissent réellement dans les talents auront une longueur d’avance sur celles qui licencient par facilité.
• Celles qui comprennent que la culture d’entreprise n’est pas un “bonus” mais une nécessité stratégique fidéliseront les meilleurs profils.
Et vous, qu'en pensez vous ?
Exiger des cas d’usage sans usage revient à inverser la logique naturelle d’adoption : ce n’est pas en décrétant où la GenAI sera utile qu’elle sera utilisée, mais en la rendant accessible à tous, pour qu’elle s’infiltre progressivement dans les pratiques et révèle son potentiel dans le temps.
Une plateforme de GenAI doit être considérée comme un produit, avec un financement régulier pour la faire évoluer et délivrer de la valeur.
Replay du webinaire du 6 février dernier, à l'occasion de la sortie de notre Livre blanc Tendances Tech 2025, réunissant des experts de SFEIR et WEnvision.
Présider aux destinées d'un produit basé sur de l'IA générative implique de faire des choix malins sur l'ensemble des composants de la solution.
