< Pourquoi le FinOps ?
Une grande part de la réussite des entreprises aujourd’hui tient à leur capacité à répondre immédiatement aux besoins du marché, voire à aller au devant. Cela ne peut se produire que si le système d’information est suffisamment agile pour mettre en application de façon très rapide les idées des métiers, et si les employés ont un accès simple aux outils de l’entreprise pour collaborer, s’informer, répondre aux clients…
Seul le Cloud peut apporter aux entreprises de toute taille ce double don, d’ubiquité et d’agilité. Mais pour que cette stratégie Cloud réussisse, que la transformation numérique s’opère sans ruiner l’entreprise, il faut aussi s’assurer que la stratégie Cloud soit efficiente : il s’agit d’utiliser au mieux les ressources et les capacités du Cloud.
Le FinOps garantit l’efficience de la stratégie Cloud
Le Cloud est une belle mécanique, qui répond au quart de tour quand on la sollicite : une accélération brutale ne lui fait pas peur, le Cloud sait monter en charge. Mais la facture peut elle aussi grimper en conséquence. Comment être sûr, du point de vue d’un dirigeant d’entreprise, ou du département métier finançant l’application, que l’argent est dépensé à bon escient ? Que l’accroissement d’utilisation des ressources est logiquement dû à une demande plus forte des clients et non à une mauvaise utilisation du Cloud ?
La démarche FinOps apporte cette assurance. D’abord en garantissant aux décideurs et financiers que les architectes et équipes DevOps utilisent au mieux les ressources. Ensuite, en donnant une visibilité directe sur le coût informatique de chaque service métier : un fournisseur de contenu sait combien coûte un abonné au niveau de l’IT, une compagnie aérienne combien coûte un siège, etc.
Le FinOps participe à l’engagement de sobriété numérique
Que ce soit par conviction personnelle des dirigeants, sous la pression des salariés, des actionnaires ou de la législation ou bien encore pour attirer les jeunes recrues sensibles aux questions environnementales, les entreprises tentent d’inclure dans leur comportement et leur usage des ressources une dimension éco-responsable.
Si l’IT est un facteur de meilleure gestion des ressources naturelles (simulations virtuelles, smart city / smart grid, etc.), l’informatique est aussi elle-même fortement consommatrice de matières premières (serveurs, réseaux, batteries…) et d’énergie. Étant donné que l’IT est au cœur des entreprises aujourd’hui, et devient encore plus fondamentale avec la transformation numérique, il s’agit donc d’utiliser ces ressources de la façon la plus efficiente possible.
Par nature, le Cloud offre la meilleure garantie de sobriété numérique pour les entreprises : les ressources IT sont mutualisées (alors que les entreprises ont logiquement tendance à sur-provisionner leurs capacités), les ratios d’efficacité énergétique des grands fournisseurs de Cloud sont largement meilleurs que ceux que les entreprises peuvent atteindre par elles-mêmes, et enfin ces acteurs s’engagent depuis longtemps sur l’approvisionnement en électricité décarbonée.
Au-delà des avantages intrinsèques au Cloud, toutes les pratiques du FinOps visent à lutter contre le gaspillage des ressources : optimiser le code, choisir la bonne technologie et la bonne architecture pour chaque service métier, supprimer les ressources non utilisées, etc. Le FinOps aligne ainsi les intérêts de toutes les parties prenantes en matière d’éco-responsabilité et de GreenIT.
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